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1snaps.canalblog.com "Esquisses" de Jean Snaps...
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  • Ce blog devrait vous procurer du réconfort dans cette époque agitée que nous traversons. Laissez-vous donc toucher par les sentiments que j'exprime sur les 2 sortes de "toiles" dans un partage d'impressions concernant l'actu de notre Terre et ses environ !
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23 janvier 2016

Bel exemple de miséricorde !

 Bel exemple de miséricorde !

Le mot miséricorde s’applique le plus souvent à une action positive, une expression de considération ou de pitié qui soulage ceux qui sont défavorisés et qui, de ce fait, ont besoin de miséricorde.

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Cette définition est bien illustrée par une parabole de Jésus, celle du Samaritain qui vit un voyageur qu’on avait dévalisé et battu, étendu au bord de la route. Il agit en “ prochain ” de l’homme, car, pris de pitié, il " se montra miséricordieux envers lui " en soignant ses blessures et en prenant soin de lui. 


 

   Un chauffeur de taxi new-yorkais a écrit : 

 

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   — Je suis arrivé à l'adresse et j’ai klaxonné. Après avoir attendu quelques minutes, je klaxonnai à nouveau. Comme il s’agissait de ma dernière course de la journée je pensais partir mais, finalement, je me suis stationné afin d' aller toquer à la porte.

   — « Juste une minute », répondit une voix âgée.

 

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  Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher.

   Après une longue pause, la porte s'ouvrit. Une petite femme, probablement nonagénaire, se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau à voilette comme une actrice de film des années 1940.

   À côté d'elle, une petite valise en carton. L'appartement semblait n' avoir abrité personne depuis des années car tout le mobilier était recouvert de draps.

  Il n’y avait pas d'horloge au mur, pas de bibelot ni aucun ustensile sur les meubles. Dans un coin il y avait une boîte en carton remplie de photos.

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   — « Pourriez-vous porter mon bagage jusqu'à la voiture ? » me demanda-t-elle. J'ai porté la valise jusqu’à mon véhicule et m' en suis retourné pour aider la vieille dame.

 

 

  Elle prit mon bras, et nous marchâmes lentement vers le bord du trottoir.

  Elle n'arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse. « Ce n'est rien », lui dis je « J'essaie simplement de traiter mes passagers comme j' aimerais que ma mère soit traitée. »

  — « Oh, tu es un bon garçon », dit-elle. 

 

  Quand nous arrivâmes dans la voiture, elle me donna une adresse puis demanda : «Pouvez-vous passer par le centre-ville?»

  — Ce n'est pas le plus court chemin, répondis-je.

  — Oh, cela ne me dérange pas, dit-elle. Je ne suis pas pressée car je me rends au centre de soins palliatifs. 

   Je regardai dans le rétroviseur, ses yeux scintillaient. 

  — Je n'ai pas de famille, reprit-elle d'une voix douce. 

  — Le docteur dit que je n'en ai plus pour très longtemps. 

  J'ai discrètement arrêté le compteur.

   — Quelle route voudriez-vous que je prenne ? demandai-je.

   Pendant les deux heures qui suivirent, nous roulâmes à travers la ville. Elle me montra le bâtiment où elle avait travaillé comme opératrice téléphone.

 

Image-2

 

   Nous traversâmes le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés. Elle me fit arrêter devant un entrepôt de meubles qui avait été une salle de bal où elle était allée danser dans sa jeunesse.

   Elle me demanda encore de ralentir devant quelques autres bâtiments particuliers, le regard perdu dans ses souvenirs ; mais lorsque le soleil commença à rejoindre l'horizon, elle me dit soudain : « Je suis fatiguée, j’aimerais que nous y allions maintenant ».

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   Nous avons roulé en silence jusqu'à l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était un petit édifice ressemblant à une maison de convalescence, avec un portique donnant accès à une allée.

 

 

   Deux infirmiers en sortirent et se dirigèrent vers le taxi. Ils étaient très attentionnés envers la vieille dame. Visiblement, ils attendaient son arrivée.

   J'ai ouvert le coffre, et porté la petite valise jusqu’à la porte. 

  La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant.

   — Combien vous dois-je ? m’ a-t-elle demandé en ouvrant son sac.

  — Rien, lui dis-je.

  — Mais vous devez gagner votre vie, répondit-elle.

  — Il y aura d'autres passagers, lui ai-je répondu.

  Presque sans y penser, je me suis penché et lui ai donné une accolade. Elle me serra fort.

  — Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame, dit-elle, je vous en remercie. 

   Je lui serrai la main et me retournai. Derrière moi, une porte claqua. C' était, pour ainsi dire, le bruit d'une vie qui se termine.

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   Je n’ai pris aucun passager le reste de ma course. J'ai conduit sans but, perdu dans mes pensées.

   Je n’ai pratiquement plus parlé le reste de la soirée...

  Que se serait-il passé si cette femme avait eu affaire à un chauffeur impatient et irréfléchi qui aurait refusé de prendre la course après avoir klaxonné plusieurs fois avant de partir sans plus attendre ?

  Après réflexion, je n' ai pas souvenance d' avoir déjà vécu un moment plus intense que celui-là car, il m' a rappelé combien la vie est éphémère et dépourvue de sens lorsqu'on ne tient pas compte des bienveillants conseils de Dieu dont le Fils résida parmi nous pour nous enseigner, par son exemple, la miséricorde et toutes les autres vertus qu'implique l' amour de Dieu et des hommes, "notre prochain".


"La vertu attire toujours la vertu"   (Confucius)


 

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Le bon Samaritain

25 Un enseignant de la Loi se leva et posa une question à Jésus pour lui tendre un piège. Maître, lui dit-il, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? 26 Jésus lui répondit : Qu'est-il écrit dans la Loi ? 27 Comment la comprends-tu ? Il lui répondit : "Tu dois  aimer YHWH ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ton énergie et de toute ta pensée, et "ton prochain comme toi-même". 28 Tu as bien répondu, lui dit Jésus : fais cela, et tu auras la vie. 29 Mais l'enseignant de la Loi, voulant se donner raison, reprit : Oui, mais qui donc est mon prochain ? 30 En réponse, Jésus lui dit : Il y avait un homme qui descendait de Jérusalem à Jéricho, quand il fut attaqué par des brigands. Ils lui arrachèrent ses vêtements, le rouèrent de coups et s'en allèrent, le laissant à moitié mort. 31 Or il se trouva qu'un prêtre descendait par le même chemin. Il vit le blessé et, s'en écartant, poursuivit sa route. 32 De même aussi un lévite arriva au même endroit, le vit, et, s'en écartant, poursuivit sa route. 33 Mais un Samaritain qui passait par là arriva près de cet homme. En le voyant, il fut pris de pitié. 34 Il s'approcha de lui, soigna ses plaies avec de l'huile et du vin, et les recouvrit de pansements. Puis, le chargeant sur sa propre mule, il l'emmena dans une auberge où il le soigna de son mieux. 35 Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, les remit à l'aubergiste et lui dit : « Prends soin de cet homme, et tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserai moi-même quand je repasserai. » 36 Et Jésus ajouta : A ton avis, lequel des trois s'est montré le prochain de l'homme qui avait été victime des brigands ?37 C'est celui qui a eu pitié de lui, lui répondit l'enseignant de la Loi. Eh bien, va, et agis de même, lui dit Jésus.  (Lc 10:25-37)

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